jeudi 12 novembre 2015


 
La décision de l’Union européenne (UE) d’imposer aux marchandises produites dans les colonies israéliennes un étiquetage précisant leur provenance n’est que la conséquence normale de la législation européenne qui exclut du bénéfice des accords commerciaux la liant à Israël les marchandises non produites dans ce pays. Ce qui est étonnant, ce n’est pas la mesure elle-même, c’est que la Commission européenne ait mis aussi longtemps à appliquer sa propre législation.

La vigueur des réactions des autorités israéliennes montre que si l’UE le voulait, elle disposerait des moyens nécessaires pour imposer au gouvernement israélien le respect des droits du peuple palestinien et contribuer ainsi à la fin de l’occupation de la Palestine.

La LDH se félicite de cette mesure qui consacre le refus de l’annexion de Jérusalem et du Golan ainsi que d’une grande partie de la Cisjordanie.

Elle appelle l’UE à aller jusqu’au bout de cette logique et à reconnaître l’Etat de Palestine, comme à soutenir le principe de sanctions à l’encontre de l’Etat d’Israël tant qu’il occupera des Territoires qui ne lui appartiennent pas.

Communiqué LDH
Paris, le 12 novembre 2015

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