dimanche 26 mai 2013

Appel aux supermarchés

Ouest-France Redon
vendredi 24 mai 2013

La section redonnaise de la Ligue des droits de l'Homme (LDH), présidée par Mireille Spiteri, interpelle les grandes surfaces locales sur l'étiquetage des produits en provenance des colonies israéliennes situées en Cisjordanie. Tous les supermarchés du secteur - Redon, Guipry, Rieux et Saint-Nicolas-de-Redon - à l'exception de l'enseigne Carrefour qui appose une étiquette précisant l'origine exacte des produits, ont reçu un courrier. « Toutes les autres enseignes continuent d'étiqueter ces produits « Made in Israël », déplore Mireille Spiteri. Or, il y a des obligations légales en vertu du code de la consommation qui impliquent de différencier les produits originaires des colonies avec ceux d'Israël afin que chacun fasse ses choix d'achat de manière éclairée. »
Cette démarche intègre une action nationale menée par la Ligue des droits de l'Homme, la Fédération internationale des droits de l'Homme et le CCFD-Terre Solidaire. Pour le moment, la section redonnaise n'a pas reçu de réponse à son courrier assure Mireille Spiteri.

samedi 6 avril 2013

8 avril: Journée mondiale des Roms


Les Roms 



Il est en Europe, une population mal aimée. Elle compte plus de 15 millions de personnes. Elle s’est installée en Europe voici sept siècles. Elle est originaire du nord de l’Inde. Elle interpelle, par son mode de vie, tous les peuples de la Terre.Les Roms nous posent des questions politiques et philosophiques. Ils ont subi, comme les Juifs, un génocide de la part des nazis. Ils ont connu, en Roumanie, comme les Noirs des siècles d’esclavage. Ils s’affirment comme « une nation sans territoire ». Ils contestent à tout homme de droit de la propriété individuelle du sol. Ils ne sont pas nomades mais mobiles, car souvent déplacés ou pourchassés. Par leur nombre, les  Roms constituent, pourtant, la première minorité culturelle d’Europe. 
On les trouve aussi dans les Amériques et d’autres continents. Ils ont une représentation auprès des Nations Unies. Ils ont une délégation auprès du Conseil de l’Europe (47 Etats). Une eurodéputée romni, hongroise, siège au Parlement de l’Union européenne.Les Roms sont rejetés, bannis, exclus parce qu’ils ne s’intègrent pas. Ils ont une identité culturelle forte qu’ils ne veulent pas abandonner. Leur grande peur est de devenir des Gadjé. Ils font douter les Gadjé de leurs certitudes. Ils vivent parmi les Gadjé, mais pas comme eux. Leur vie proche de la nature, incontrôlable, est jugée suspecte. 
On les a tenus pour des « voleurs de poules » ou pire « d’enfants ». Leur pauvreté ou leur richesse étonnent. Les Roms n’ont pas le drapeau d’un Etat, mais un emblème, celui d’une nation. Ils ont un hymne « Gelem, Gelem » qui est un cri contre le malheur.

Les premières questions que nous posent les Roms sont d’ordre anthropologique. Comment est-il possible de vivre sans adopter les mœurs de la majorité ? Comment survit-on, au travers des siècles, en étant toujours et partout repoussés ? Les Roms sont citoyens du monde sans le savoir. Ils sont des Terriens avant d’être des Européens. Ils ont comme Etat, chacun de ceux où ils résident. En réalité, les Roms posent des questions universelles. Leur résilience, face à tous les régimes politiques, depuis des siècles, reste un mystère. Mais mieux encore, ils posent les questions de ce temps. Celle des rapports de l’homme à la Terre, à la nature, au travail… Celles de la pérennité des cultures et de la biodiversité humaine. 

Extraits de Roms de France, Roms en France: Le peuple du voyage, Jean-Pierre Dacheux, 2010.
(10 €, boutique LDH) 


Journée internationale des Roms lundi: l’heure n’est pas à la fête


http://www.rromaniday.info/ (site sur lequel on peut entendre l'hymne Gelem Gelem)

lundi 1 avril 2013

L'extrême droite se donne un label bio


L'extrême droite se donne un label bio

(Ceci n'est pas un poisson d'avril!)

Pour faire passer son rejet du métissage et de l'immigration musulmane, une frange de l'extrême droite défend les Amap, le bio et les coopératives agricoles. Un retour très tendance au bon vieux temps qui recycle les vieilles rengaines réactionnaires.


L'extrême droite veut que tout le monde sème. C'est son côté fleur bleue. Sous couvert d'agriculture biologique et de protection de la nature, des militants identitaires en France, franchement néonazis en Allemagne, s’immergent dans la société pour mieux diffuser leurs idées.

Commençons notre balade champêtre dans le sud de l'Allemagne. Bienvenue chez Hans-Gunter Laimer, pantalon vert et chemise à carreaux, implanté en Basse-Bavière. «Quand Laimer organise une journée portes ouvertes dans sa ferme, il y a un groupe de joueurs de flûte, une conteuse et un marché aux puces pour enfants. Un véritable petit paradis bio», raconte la Suddeutsche Zeitung.

C'est chou. Sauf que l'agriculteur a présenté sa candidature aux élections locales sous la bannière du NPD, le parti néonazi présent dans certains Parlements régionaux. «Qu'est ce que mes cornichons ont de différents par rapport à ceux d'un Vert?», demande benoîtement l'exploitant. Lire la suite 

jeudi 28 mars 2013

Marche en Corps à Redon


Les marcheurs contre l'excision en étape à Redon 


17 marcheurs et marcheuses, un noyau dur d'habitants de Quimperlé, faisaient étape vendredi soir, à Redon. Ils ont été accueillis par la Ligue des droits de l'homme et par la chorale Florilège, qui a donné un récital de soutien, à l'hôtel de ville. Les marcheurs de l'association Marche en corps dénoncent l'excision, « une pratique ancestrale liée à la tradition, une coutume, qui n'a rien à voir avec les religions ».
L'association organisatrice est une émanation du comité de jumelage de Quimperlé,cité liée à Nara, ville du Mali, à la frontière mauritanienne. « Une ville où 90 % des petites maliennes sont excisées, entraînant la mort de bébés ou de fillettes, des suites de cette « blessure du féminin », qui provoque aussi, parfois, lors du premier accouchement, le décès du bébé ou de la maman », précisait la présidente des marcheurs, Véronique Sacré.
Cette marche est pleine de symboles. Partie le 9 mars, au lendemain de la Journée de la femme, elle relie Quimperlé à Angers, ville jumelée avec Bamako, en 29 étapes. 29 étapes car c'est le nombre de pays où est pratiquée l'excision.
Chaque année, trois millions de fillettes sont victimes de cette mutilation et rejoignent les 140 millions de femmes excisées dans le monde.


mercredi 20 mars 2013

Marche en Corps

  Redon, étape de la marche contre l'excision

Vendredi 22 mars



De Quimperlé à Angers, les marcheurs s'arrêtent pour la nuit dans une seule ville en Ille-et-Vilaine : Redon.
Trois questions à...
Mireille Spiteri,
présidente de la section redonnaise de la Ligue des droits de l'Homme.
Pourquoi les marcheurs contre l'excision ont-ils choisi Redon comme ville étape en Ille-et-Vilaine, le 22 mars ?
La marche organisée par l'association Marche en corps se fait en partenariat avec la Ligue des droits de l'Homme. Elle passe au sud de la Bretagne et c'est plus facile pour la Ligue de s'appuyer sur son réseau de bénévoles pour apporter son soutien. Il existe quinze sections de la Ligue en Bretagne, nous sommes la plus récente. Nous avons été officiellement reconnus en décembre. Nous sommes une dizaine de membres.
Qu'est-ce qui est prévu pour les marcheurs ?
Ils arrivent vers 15 h 30 devant la mairie où un pot de l'amitié sera servi. Ensuite, nous nous rendrons tous en chantant au château du Mail pour un repas. Après un peu de repos, les marcheurs sont invités au concert donné par la chorale Florilège à la chapelle Saint-Sauveur à 20 h 30. Le public peut assister à ce concert dont les bénéfices reviendront à l'association de marcheurs.
Les marcheurs seront hébergés par les choristes. Le lendemain, ils se retrouveront devant l'hôtel de ville à 10 h pour reprendre leur route direction Fégréac.
Et il est possible d'accompagner les marcheurs ?
Bien sûr. Pour financer sa future grande marche au Mali, l'association propose de s'inscrire pour un jour (5 €), une semaine (20 €) ou plus (sur son site internet : marcheencorps.wordpress.com). Les inscriptions peuvent se faire aussi une demi-heure avant le départ de chaque étape. Chaque journée de marche fait environ 15 km.

Christelle GARREAU.

Vendredi 22 mars, à 15 h 30, arrivée des marcheurs. Détail du parcours sur marcheencorps.wordpress.com et renseignements sur la section redonnaise sur le blog : ldh-paysderedon.blogspot.com

jeudi 28 février 2013

Journée de la femme


La Ligue des Droits de l’Homme du Pays de Redon a élu


MALALA YOUSUFZAI
FEMME DE L’ANNEE 2013

Jeune écolière pakistanaise de 15 ans qui milite pour le droit à l’éducation des filles 
au péril de sa vie.

Le 9 octobre 2012, elle est victime d’une tentative d’assassinat en plein jour, devant son école, par des Combattants du Mouvement des Talibans (TTP) allié à Al-Qaïda. Très gravement blessée au cou et à la tête, elle est évacué par hélicoptère puis transféré à l’étranger pour d’autres opérations.

A l’âge de 11 ans, MALALA s’était déjà fait connaître du grand public en dénonçant sur un blog de la BBC, les violences des Talibans qui incendiaient les écoles pour filles et assassinaient les opposants dans la vallée du SWAT alors en guerre. Elle est alors reconnue comme héroïne et son école pour fille porte son nom.

En 2011 elle reçoit le premier prix national pour la paix du gouvernement pakistanais.
Elle a été nominée au prix international des enfants pour la paix Fondation KidsRights.
En décembre 2012, bien qu’à l’hôpital, elle reçoit le prix Simone de Beauvoir pour la liberté des femmes 2013.

Le 3 janvier 2013, elle a quitté l’hôpital de Birmingham afin de poursuivre sa rééducation à domicile avant un éventuel retour pour une reconstruction du crâne.

Le courage et la position de principe de cette enfant, puis de cette très jeune fille, force l’admiration et le respect de tous.





Pour la journée de la femme, vous pouvez aller vous promener sur le Portail des femmes de wikipédia


Une femme est une personne adulte de sexe féminin de l'espèce humaine (Homo sapiens), 
appelée fille avant la puberté.


Vidéo performance de l'artiste féministe des années 1970, Martha Rosler: Semiotics of the kitchen (1975)