>Comprendre la crise de sens que nous vivons c'est comprendre ce qui nous relie, ce qui nous incite à reconnaître l'autre dans le respect qui est l'enjeu fondamental du vivre ensemble. C'est poser la question de l'éthique comme centralité, c'est aussi poser la question de notre authenticité et de nos engagements.
Ce docu répond aux questions que nous nous posons sur le vote, la démocratie, l'oligarchie (cf. "l'oligarchie ça suffit vive la démocratie"). Cependant, quelques faiblesses, par exemple la comparaison avec la démocratie athénienne dans laquelles les esclaves considérés comme des biens, les femmes comme des éternelles mineures et les métèques (étrangers), étaient exclus de la communauté politique.
La désaffectation du citoyen, sa faible participation, est le résultat du rejet d'experts, de technocrates et de politiques animés par un esprit économiste.
Dans la logique d'une politique néolibérale nous assistons à une mutation du discours éthico-politique où le bien commun perd sa valeur collective, où l'on voit les acquis du Conseil National de la Résistance mis à mal par l'ensemble ou presque de la classe politique. Le néolibéralisme s’effectue par une rupture entre le politique et l'éthique, seule compte la régulation économique et l'expansion du juridique.
La solidarité collective, la politique en tant que sujet-citoyen, prônent des valeurs émancipatrices.
Mireille Spiteri
Origine sociale des personnalités politiques françaises
Manuel Valls fils de peintre, François Mitterand fils de chef de gare, Henri Guaino fils de femme de ménage... La suite : http://www.milkipress.fr/2013-04-16-origine-sociale-des-personnalites-politiques-francaises.html
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