SOLIDARIDAD CON LAS MUJERES ESPANOLAS
MADRID,
PARIS, LONDRES, EDIMBOURG, LISBONNE, ARGENTINE, ...
Nous étions
présent-e-s à Rennes ce samedi 1er février 2014 pour défendre
comme des milliers d'autres le droit à l'avortement.
Présenté par le
ministre de l'intérieur Alberto Ruiz Gallardon ce projet de loi ne
permet plus aux Espagnoles d'avorter qu'à deux conditions : en
cas de risque pour la santé de la mère, certifié par 2 médecins
et pour viol. Le gouvernement très conservateur de Mariano Rajoy est
en pleine régression, il remet en cause la loi de 2010 très
critiquée par l'épiscopat espagnol et la droite conservatrice.
Alors que le nombre d'IVG était en baisse en 2012, ce projet de loi
supprime purement et simplement le droit des femmes à décider
librement d'interrompre leur grossesse.
Les motivations du
ministre de la justice sont d'ordre idéologique : il veut
porter sa croisade devant le parlement européen.
Ce droit acquis de haute lutte par les femmes comme une reconnaissance de leur liberté de disposer de leur corps est un droit fondamental.
Ce droit acquis de haute lutte par les femmes comme une reconnaissance de leur liberté de disposer de leur corps est un droit fondamental.
A MADRID le
collectif qui regroupe 300 associations écrit dans le manifeste qui
doit être remis au congrès « la maternité
se protège par l'information, l'éducation, la santé pour tou-te-s,
l'accès à des salaires justes et des emplois dignes et à des
postes de responsabilités »
EN FRANCE :
suite à une recommandation du haut conseil à l'égalité entre les
femmes et les hommes, le retrait de la mention « dans une
situation de détresse » a été voté par l'assemblée
nationale le 22 janvier 2014. Le droit à l 'IVG n'est plus une
concession mais un droit à part entière.
Seules les femmes peuvent décider de recourir à une interruption volontaire de grossesse sans justification.
Seules les femmes peuvent décider de recourir à une interruption volontaire de grossesse sans justification.
Cette modification met
fin à une dramatisation institutionnalisée de l'IVG. Ni l’État,
ni les professionnels, ni les églises n'ont à dire aux femmes
comment elles doivent vivre leur décision d’avorter. La
culpabilité est la marque d'une société qui ne reconnaît pas
pleinement aux femmes le droit de disposer d'elles-mêmes.
L'IVG n'est en rien un
geste frivole, insouciant, futile. Il est une solution à une
grossesse non désirée. Signal fort au moment du recul des droits
des Espagnoles.
MUJERES,
UNIDAS, JAMAS SERAN VENCIDAS
La Ligue des droits de l'Homme est solidaire des
femmes espagnoles. Nous appelons à lutter pour une Europe où toutes
les femmes pourraient disposer librement de leur corps sans
contrainte étatique ou religieuse.
NON A L'ORDRE MORAL QUI VEUT GÉRER NOS VIES
Mireille Spiteri
Présidente de la section
LDH Pays de Redon
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