jeudi 7 avril 2016

Cent vingt-neuf mineur-e-s isolé-e-s disparu-e-s, c’est important



En six mois, le gouvernement français a été condamné deux fois par la justice administrative (voir iciiciiciici et ) pour l’état d’abandon dans lequel il laisse les mineur-e-s isolé-e-s étranger-ère-s dans le bidonville de Calais. Malgré ces deux condamnations, rien n’a été fait, sauf un comptage effectué par France Terre d’Asile dont on ne connaît pas le résultat et qui n’a entraîné aucun effet en terme de protection de ces jeunes comme le prévoit la loi
Assez logiquement, lors de la destruction de la partie sud du bidonville (voir iciiciici et ) et de l’expulsion de ces presque 3500 habitant-e-s, aucune solution n’a été prévue pour les mineur-e-s. La seule possibilité qui leur a été laissée est d’aller vers les moyens d’hébergement proposés aux adultes, camp de containers du bidonville de Calais (voir ici et ) ou « centres de répit » un peu partout en France (voir iciiciici ou ), structures qui ne sont ni habilitées ni préparées à accueillir des mineur-e-s isolé-e-s.



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