lundi 25 janvier 2016

l'état d'urgence ne peut devenir un état permanent


Nous étions plusieurs centaines de personnes (500) à défiler dans le calme ce samedi 23 janvier  à Rennes. Contre l'état d'urgence, contre les assignations et la déchéance de nationalité, contre les interventions militaires en Syrie, pour nos revendications et nos luttes. Les premiers signataires : AL35, Attac35, CADTM, CNT35, Ensemble35, SOCIAL FA, Mouvement pour la paix, NPA 35, PG35, Parti Pirate, FO35, Solidarité35, Sud Education35, UTUD, LdH Redon. Un projet de loi pour le prolongement de 3 mois après le 26 février sera présenté le 3 février au Conseil des ministres.

Sur une pancarte on pouvait lire "la liberté se meurt en toute sécurité". Certains manifestants ont collé des affiches représentant une caméra de surveillance et affirmant "l'Etat nous surveille, crevons lui les yeux". Les manifestants qui défilaient également contre l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes se sont rendus jusqu'à la préfecture de Bretagne avant de repartir dans le calme. L'état d'urgence conduit à des décisions arbitraires et à des dérives autoritaires. Il ne peut devenir un état permanent et les conditions de sa mise en oeuvre ne sauraient entraver la démocratie sociale, l'exercice de la citoyenneté et le débat public. 

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